Vous êtes propriétaire d’un bien immobilier nu que vous souhaitez mettre en location. En cas de travaux qui visent l’amélioration des conditions de confort du logement, vous pouvez bénéficier d’une éventuelle déduction de certaines charges de votre impôt. Cependant, ce n’est pas tous les travaux qui sont concernés. Quels sont donc les travaux non déductibles des revenus fonciers ? Élément de réponses.
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Les travaux non déductibles des revenus fonciers
Il faut d’abord préciser que l’administration fiscale distingue trois grandes catégories de travaux, à savoir :
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- les travaux d’amélioration ;
- les travaux d’entretien et de réparation ;
- les travaux de construction, de reconstruction et d’agrandissement.
Parmi ces différents types de travaux, c’est seulement un qui n’est pas déductible des revenus fonciers. Il s’agit en effet des travaux de construction et d’agrandissement. Ainsi, toutes charges engagées dans le cadre de telles œuvres ne peuvent être déduites de vos revenus fonciers en cas de déficit.
En matière de fiscalité, la construction, la reconstruction ou l’agrandissement de logement sont taxés de travaux de gros œuvres. Ce qui revient donc cher. En termes d’exemple, vous avez la surélévation d’un immeuble, le changement de la disposition des espaces pouvant conduire à une démolition des planchers et des toitures…
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Dès lors que vous projetez des travaux de transformation qui nécessitent de gros œuvres, ces derniers ne seront donc pas déduits de vos revenus fonciers.
Les travaux non déductibles : comment les distinguer des travaux d’amélioration
Beaucoup ont souvent tendance à confondre les travaux d’amélioration déductibles des revenus fonciers et ceux de construction qui ne sont pas déductibles. En effet, les deux types de travaux sont assez proches. Il peut donc arriver que les travaux comprennent à la fois des charges de construction et d’amélioration.
Vous avez par exemple la réfection d’une salle de bains qui peut impliquer un montage ou une démolition de parois et la création d’un tout-à-l’égout. Il s’agit dans le premier cas de travaux de construction et dans le second cas de dépenses d’amélioration.
Dans de telles situations, pour bénéficier de la défiscalisation, vous devez prendre le soin de dissocier les différentes factures relevant de chaque type travaux. Pour le faire, vous pouvez vous référer aux explications de l’administration fiscale.
Ce qu’il faut retenir du déficit foncier et des travaux non déductibles
Si en déduisant vos travaux et autres charges fiscales de vos revenus fonciers, vous vous avez une balance négative, vous faites alors face à un déficit foncier. C’est-à-dire que vos charges sont supérieures à vos revenus fonciers.
Grâce à la défiscalisation, ce déficit peut donc être déduit sur vos autres revenus. Cette opération peut varier selon le régime que vous avez choisi. Par ailleurs, il est primordial de tenir compte des travaux non déductibles.